Nos Conseils

Plusieurs parasites peuvent contaminer un jour ou l’autre votre animal. Comme dans bien des problèmes de santé, il est plus facile, moins dispendieux et moins compliqué de faire de la prévention plutôt que d’attendre qu’il y ait présence de parasites pour ensuite tenter de s’en débarrasser. Il vaut mieux prévenir que guérir !! Voici une liste de parasites que votre animal peut contracter. S’il y a présence d’un de ces parasites ou la présence de symptômes, consulter votre vétérinaire afin que ce dernier effectue des tests plus approfondis et vous recommande le bon traitement. 

Les puces 

Les animaux attrapent des puces au contact d’animaux porteurs, dans un environnement infesté (intérieur ou extérieur). Les puces adorent les terrains sableux (carré de sable, plage, sous les galeries, etc.). Souvent, un animal infesté va se gratter et se mordiller. Il est recommandé de vérifier régulièrement la peau de votre animal au moment du brossage surtout derrière les oreilles, à la base de la queue et le ventre (endroit préféré des puces).  

Un bon moyen de détecter les puces est de vérifier la présence de petits grains noirs qui sont les excréments des puces. Ces excréments se trouvent sur la peau et dans le poil, particulièrement derrière les oreilles, à la base de la queue et le ventre. Pour vérifier si c’est vraiment des excréments de puces, secouez le poil des régions mentionnées sur une feuille blanche (de papier ou un essuie-tout), vaporiser de l’eau sur les grains noirs et si un halo brunâtre ou rougeâtre se forme c’est le signe qu’il y a des puces sur votre animal. Dans de rares occasions, vous pourrez remarquer des œufs de puces, de couleur beige, collés à la base du poil de votre animal. Vous pouvez prévenir les infestations en protégeant votre animal avec un produit contre les puces dès le dégel du sol jusqu’à ce que la neige arrive. 

Les tiques : 

À la différence des puces, les tiques ne peuvent pas sauter d’un animal à l’autre. Elles sont présentes dans les boisés et les champs, où se trouvent les herbes hautes et les buissons en attendant le passage de votre animal pour s’accrocher sur son corps. Une fois remplies de sang, au bout de quelques jours, elles se décrochent. On retrouve les tiques dans l’environnement principalement au printemps et à l’automne, lorsque les températures sont humides. Certaines tiques peuvent être porteuses et transmettre la maladie de Lyme. 

 Celle-ci peut engendrer la dégénérescence de divers organes et divers systèmes de l’animal peuvent être affectés. Informez-vous auprès d’un vétérinaire, car il existe un  

Vaccin contre cette maladie. Il est important de vérifier la peau de vos animaux régulièrement pour détecter rapidement les tiques, car si les tiques sont enlevées dans un délai de 24 à 48 heures, on diminue grandement les risques de transmission de la maladie de Lyme. On retrouve la tique dans le cou, sur le dos ou sur la tête de son hôte.

 La tique ressemble à une petite bosse, ou verrue grisâtre. Leur grandeur varie selon la quantité de sang qu’elle a consommée. Attention !!! Ne pincez pas la tique pour la retirer, ceci peut faire en sorte que la tête reste prise dans la peau et causer de graves infections. Il existe de nombreux outils spécialement conçus pour ce travail. Ils sont faits en crochet ou lasso pour pouvoir retirer les tiques sans les écraser et sans laisser la tête dans la peau, ce qui pourrait entrainer des infections. Les tiques se retrouvent souvent sur le corps, mais n’oublier pas de vérifier dans les oreilles ! Vous pouvez prévenir la contamination par l’utilisation de produit efficace pour la prévention des tiques (souvent le même produit que pour les puces). 

La Gale : 

La gale est provoquée par plusieurs types de mites qui sont généralement propres à l’espèce. Certaines peuvent toutefois se transmettre aux humains, dont la gale sarcoptique, mais elles ne pourront se reproduire ni survivre hors du chien. L’animal perdra plus de poils que normalement et par plaques. Il peut y avoir des croutes dans la région du nez, des yeux, des oreilles, du torse et des pattes de l’animal, le dos est généralement épargné et il y aura de fortes démangeaisons (l’animal peut aller jusqu’à se gratter au sang pour se soulager). C’est un parasite fréquent qui se nourrit des débris de peau et parfois du sang de son hôte. Il peut survivre dans l’environnement quelques jours et peut alors infecter d’autres individus de la même espèce. Si vous remarquez ces symptômes, vous devez consulter un vétérinaire pour qu’il vous prescrive un traitement. 

Les Mites de peau :  

La Cheyletiella est un ectoparasite qui se nourrit du sang et des débris de son hôte. Les chiens, les chats, les lapins sont des hôtes potentiels puisqu’elle n’est pas spécifique à une espèce. Cette mite peut se transmettre aux humains (zoonose), et nous occasionner de petits boutons et beaucoup de démangeaisons généralement sur le torse et les avant-bras. Elle ne peut cependant pas élire domicile sur l’humain. La contamination se fait par contact direct et par l’environnement lorsque l’animal ou l’humain entre en contact avec des poils contaminés. La plupart des animaux infestés vont se gratter plus souvent et on remarque du prurit et des pellicules. Une consultation vétérinaire doit être effectuée dans les plus brefs délais afin de traiter l’animal et éviter la propagation de la mite. 

Les mites d’oreilles 

Ce sont des parasites qui vivent dans le canal auditif des chiens et des chats. Les animaux se contaminent majoritairement par contact direct, mais il est à noter que ce parasite peut survivre jusqu’à 3 semaines dans l’environnement. Les mites d’oreilles vont souvent provoquer des infections secondaires et beaucoup de démangeaisons. Les animaux infestés vont se gratter les oreilles et se secouer la tête excessivement. Nous pouvons remarquer une saleté excessive et brun foncé dans l’oreille. Il existe des gouttes auriculaires qui pourront venir à bout de tuer ces parasites. 

Les poux 

Le pou est spécifique à chaque espèce; en général, le pou d’humain n’affecte que l’humain et ainsi de suite pour les autres espèces. Il se niche sur la peau de son hôte. 

 La femelle pond ses œufs à la base du poil, ils restent collés ensemble et sont de couleur blanc-jaunâtre. Les poux se transmettent par contact direct entre animaux. Il y a très peu de signes cliniques : prurit, automutilation, l’animal devient plus nerveux, les poils sont secs et rêches, pellicules et dermatite. 

La Teigne 

La teigne est une infection des cheveux ou des poils. C’est une mycose provoquée par un champignon microscopique attaquant le cuir chevelu. La teigne est très contagieuse au contact des spores poser sur les poils ou la peau autant chez l’animal que l’humain (zoonose). Ces champignons sont des organismes microscopiques qui peuvent vivre hors des tissus morts de la peau, des cheveux et des ongles, un peu comme un champignon peut se développer sur l’écorce d’un arbre. La teigne est caractérisée par une bague rouge de petites vésicules ou un anneau rouge avec de la peau écailleuse qui s’agrandit au fur et à mesure que l’infection se propage. Elle forme des taches ovales sur la peau suivie par une perte de poils et des démangeaisons. Elle se traite avec un antifongique. La désinfection des peignes, brosses et de tout objet et surface en contact avec l’animal infecté est recommandée. Si vous remarquez ces symptômes, vous devez consulter un vétérinaire et évitez tout contact avec d’autres animaux ou humains. 

Les vers intestinaux 

Une grande proportion d’animaux sont porteurs de parasites intestinaux d’où l’importance de vermifuger nos animaux régulièrement. La contamination a lieu, le plus souvent, dans l’environnement de l’animal. Pour le chien la contamination se fait par la fréquentation des parcs à chien, des chenils ou d’un espace de verdure fréquenté par plusieurs animaux. Pour le chat, c’est par la consommation de proie (souris, oiseaux ou poissons contaminés) ou de viande fraîche (présence de kyste dans la viande et sont tués seulement par la chaleur). Mais la contamination peut aussi avoir lieu avant la naissance par voie transplacentaire si la mère est parasitée. D’où la recommandation de vermifuger tous les chiots et chatons dès l’âge de 8 semaines afin d’éliminer tous les risques de contamination. 

Par la suite, il est recommandé de vermifuger entre 2 et 4 fois par année selon le mode de vie de votre animal. Pour les chats qui n’ont pas accès à l’extérieur et qui ne consomment pas de viande crue, les risques de contamination sont quasiment nuls. Certains parasites peuvent être transmissibles à l’humain (surtout les jeunes enfants et les femmes enceintes) et causer plusieurs problèmes de santé graves. Le lavage des mains est préconisé après la manipulation des selles (ramassage intérieur/extérieur ou le nettoyage de la litière) afin d’éviter la contamination par les œufs présents dans les selles d’animaux parasités. 

Un animal porteur peut être asymptomatique ou présenter l’un des symptômes suivants : diarrhée (avec ou sans présence de sang), amaigrissement, ventre ballonné ou irritation anale. Consultez votre vétérinaire pour qu’il effectue une analyse de selles et confirme s’il y a présence ou non de parasite.